Robert Badinter, la quintessence du Système
Le jeudi 9 octobre 2025, la dépouille de l'ancien ministre Robert Badinter, mort en février 2024 et enterré dans le carré juif du cimetière de Bagneux, a rejoint le Panthéon. Cela fait bien longtemps que ce que Louis XV destinait à être l'église Sainte-Geneviève accueille de nombreux invités indésirables dans un lieu consacré : Voltaire et Mirabeau dès 1791, puis (liste non exhaustive) Marat, Rousseau, Zola, Gambetta, Jaurès, l'agent soviétique Jean Moulin, l'abbé schismatique Grégoire, Malraux (complice des massacreurs anti-chrétiens en Espagne), le déserteur Jean Zay, les époux Veil, les époux Manouchian (terroristes communistes), etc. Cela en fait donc un de plus, et non des moindres.
Remarquons d'abord que M. Badinter, comme beaucoup d'autres figures de l'anti-France présentes en ce lieu, a encore moins sa place dans une église car il n'est pas catholique : c'est un juif ashkénaze dont la famille est arrivée de Moldavie quelques années avant sa naissance. Ce « grand français » parlait couramment dès son enfance le yiddish, mais passons.
M. Badinter, devenu avocat, est surtout connu pour son « combat » contre la peine de mort. Celui-ci commence en 1972, par la défense de Roger Bontems, prisonnier complice du meurtre d'une infirmière et d'un gardien à la prison centrale de Clairvaux : il est condamné à mort et exécuté, Pompidou refusant la grâce, ce que l'on comprend aisément mais qui « choque » notre avocat ashkénaze. Il va donc continuer son combat en « sauvant », en 1977, Patrick Henry, assassin d'un enfant de 7 ans, le petit Philippe Bertrand, enlevé à la sortie de son école catholique de Troyes. Il « sauve » par la suite Michel Bodin (1977, assassin d'un retraité), Mohamed Yahiaoui (1978, assassin d'un couple de boulangers), Michel Rousseau (1979, assassin d'une petite fille de 7 ans), Jean Portais (1979, braqueur ayant tué une jeune femme dans une bijouterie puis un policier), Norbert Garceau (1980, meurtrier d'une jeune femme, il avait déjà été condamné pour l'assassinat d'une adolescente de 15 ans). Tout ce beau monde doit donc sa vie à notre « héros » Robert Badinter...
S'il défendit aussi l'anarchiste Pierre Conty, coupable d'un triple meurtre après un braquage, ou la milliardaire Marie Christine von Opel, coupable de trafic de stupéfiants, il fit au contraire condamner le très dangereux professeur Robert Faurisson, qui n'avait fait de mal à personne mais avait seulement fait part de ses conclusions concernant les chambres à gaz des camps de concentration allemands sous le IIIe Reich : il aurait mieux valu pour lui qu'il tue un enfant, maître Badinter se serait empressé de le défendre...
Un tel pedigree en faisait le candidat idéal pour être ministre de la Justice d'un gouvernement de gauche, ce qui arriva après l'élection de François Mitterrand en 1981. Le nouveau garde des sceaux s'empresse de faire voter toute une série de mesures, parmi lesquelles l'abolition de la peine de mort (pour que les assassins et tueurs d'enfant puissent enfin dormir en paix) et la dépénalisation des relations homosexuelles avec les mineurs à partir de 15 ans... Aux esprits étroits et chagrins qui s'étonneraient de cette dernière mesure, M. Badinter aurait pu rappeler que le Talmud les autorise bien plus tôt.
La même année 1981, à peine arrivé au ministère de la justice, M. Badinter prend une décision sans précédent : il reprend les poursuites judiciaires contre un homme déjà gracié par un président de la République précédent (Pompidou en l’occurrence), Paul Touvier. Cet ancien milicien, père de famille et catholique pratiquant, était poursuivi pour son rôle dans l'exécution de sept otages en 1944 : la preuve avait été faite qu'il avait déjà réussi à diminuer de 30 à 7 le nombre de victimes exigé par les Allemands, et qu'il avait agi contraint et forcé. Mais pour le nouveau garde des sceaux, parce que les otages étaient juifs, M. Touvier est coupable de crimes contre l'humanité et a participé à un génocide. Malgré la grâce présidentielle, cet homme, déjà traqué de manière totalement illégale depuis neuf ans par des milices communautaires, se trouve de nouveau poursuivi par la justice, ce qui aboutira à des procès staliniens et une mort en prison, sans même pouvoir revoir les siens, interdits de visite. Comme on le voit, l'humanisme de M. Badinter a largement montré ses limites quand il s'agit « d'antisémites » comme Robert Faurisson ou Paul Touvier.
En revanche, cet humanisme s'applique totalement envers les immigrés et, devenu président du Conseil constitutionnel, il se permet d'annuler 8 articles des lois Pasqua-Debré sur l'immigration (1986). Inutile de préciser qu'il fut un adversaire acharné du Front National et de Jean-Marie Le Pen, et qu'il n'eut pas un mot de compassion pour les militants du FN harcelés, blessés et même tués par les milices d'extrême-gauche. Son grand humanisme ne s'étendait pas non plus trop loin géographiquement, et les Palestiniens ou Libanais victimes de ces coreligionnaires n'y eurent pas vraiment droit non plus.
Devenu une icône intouchable du Système, l'ancien garde des sceaux a pu se permettre à la fin de sa vie quelques réflexions qui le rendront sympathiques à une certaine droite néo-conservatrice. Il défendait la laïcité comme « une grande barrière contre le poison du fanatisme » et estimait que LFI la trahissait par son islamophilie, redoutant l'antijudaïsme musulman. Ce qui, contrairement à ce qu'imaginent nos « néocons », n'est nullement incompatible avec son immigrationnisme pro-métissage.
Autre raison de l'admirer pour les néo-conservateurs, Robert Badinter s'est permis de prendre la défense de son coreligionnaire Dominique Strauss-Kahn lorsqu'il fut accusé de viol. Il s'inquiétait même que, dans le domaine des agressions sexuelles, « on assiste à un phénomène qui est, à mon sens, inquiétant pour la justice, qui est la sacralisation de la parole de la victime » : les dénonciations contre MM. Epstein, Weinstein et autres ont dû beaucoup l'affliger par la suite, tous ces pauvres israélites accusés par leurs horribles victimes comme aux « heures-les-plus-sombres-de-notre-histoire »...
En résumé, Robert Badinter représente bien la quintessence du système : étranger à la France par son sang comme par sa religion, défenseur des meurtriers et des pervers mais sans pitié pour « l'extrême-droite », naturellement partisan d'une immigration massive à condition qu'elle ne s'en prenne pas à sa communauté. On comprend que le commis des Rothschild Emmanuel Macron l'ait fait rejoindre le Panthéon, car il s'agit bien, pour l'anti-France qu'il représente, d'un « grand homme ».
Quentin Douté, Secrétaire général du Mouvement National-Catholique